1984

 
Auteur : George Orwell
Genre : Dystopie
Pages : 438
 
Résumé : Londres, 1984. Voici Winston Smith, employé au Ministère de la Vérité, chargé de réécrire l'histoire afin qu'elle s'accorde avec la version officielle. Voici les télécrans qui diffusent en permanence les messages de propagande et espionnent sans relâche chaque individu. Voici Julia, rencontrée lors des Deux Minutes de la Haine quotidiennes et obligatoires où l'on conspue le traître Goldstein, qui aura maille à partir, comme Winston, avec la Police de la Pensée. Voici la novlangue qui dépouille le langage de ses inflexions subversives, qui le réduit à un rôle informatif. Et surtout, voici Big Brother, aujourd'hui passé au stade de figure mythique, symbole de la surveillance et de l'oppression totalitaire. 1984, une machine monstrueuse si habilement huilée, qui broie l'homme et les pensées, et que plus rien ne semble pouvoir enrayer.

 
Mon avis : J'ai mis un petit bout de temps à le lire, bien qu'il ne soit pas très long. Mais c'est un roman tout d'abord merveilleusement bien écrit, on se laisse porter dans la lecture bien que la première partie du roman soit assez longue (le temps de bien comprendre comment fonctionne le Parti, en fait). J'ai été étonnée par la modernité qui dégage de ce roman. 
Winston est un personnage assez complexe, mais on comprend ses pensées. Sa relation avec Julia, bien qu'elle démarre de façon assez spéciale, pimente un peu le tout et transgresse les codes. Le personnage d'O'Brien est difficile à cerner. 
Cependant, ce qui fait la force de ce roman, c'est le contexte imaginé par l'auteur, un monde si dur est difficile à concevoir. Tout est contrôlé, rien n'est laissé au hasard. Un monde bâti sur des mensonges. La progression de Winston dans la troisième partie est intéressante, comment de ses pensées "révolutionnaires" il se soumet, par la torture, à l'illogique du Parti et à Big Brother. Sociologiquement parlant, c'est plus qu'intéressant, c'est un cas à part, c'est un infini. Ce roman est une réflexion complète sur le monde, la manipulation du pouvoir. 
Je pense le relire une deuxième fois pour mieux en cerner les aspects, car je pense être passée à côté de bien des choses ! Mais c'est un roman à lire absolument.

"La stupidité était aussi nécessaire que l'intelligence et aussi difficile à atteindre."

 

♥♥♥♥♥

 

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Si tu ne l'a pas lu, cela t'en donne-t-il envie ?