jeudi 16 avril 2015

Anna Karénine


Auteur : Léon Tolstoï
Genre : Drame, Sentimental, Classique
Pages : Environ 1000
 
Résumé : Anna n'est pas qu'une femme, qu'un splendide spécimen du sexe féminin, c'est une femme dotée d'un sens moral entier, tout d'un bloc, prédominant : tout ce qui fait partie de sa personne est important, a une intensité dramatique, et cela s'applique aussi bien à son amour. Anna donne à Vronski toute sa vie. Elle part vivre avec lui d'abord en Italie, puis dans les terres de la Russie centrale, bien que cette liaison « notoire » la stigmatise, aux yeux du monde immoral dans lequel elle évolue, comme une femme immorale. Anna scandalise la société hypocrite moins par sa liaison amoureuse que par son mépris affiché des conventions sociales.




 

Mon avis : 
Enfin finit ! C'est ce que je me suis dit après l'avoir refermé. Il est vrai que 1000 pages, écrit en tout petit, on les sent passer.. Mais, malgré le fait que ce soit un véritable pavé, ce roman est un chef d'oeuvre. 
Tout d'abord, Tolstoï écrit remarquablement bien. Ensuite, c'est la façon dont il voit le monde qui est passionnante. L'analyse du roman et de ses différents aspects doit être plus qu'intéressante. Car dans cette histoire, on trouve pas mal de philosophie finalement, principalement dans les réflexions de Lévine, sur la condition ouvrière (ce passage est un peu long cependant), la religion et le monde. 
Tolstoï a également un don, il sait voir les gens et leur relation. Pendant tout le roman et dans les relations de chaque personnage, les jeux de regards, de visage et de tons sont mis en avant. Tout est très subtil et l'on se rend compte que tout, entre deux personnes, dépend de ces détails. 
Au début du roman, on se perd un peu, car en effet, en Russie, les gens portent deux noms différents, ou je ne sais pas comment ça se passe, mais on a du mal à savoir qui est qui, surtout qu'il y a beaucoup de personnages et qu'ils sont tous reliés entre eux. Vu que le roman est relativement long, quelques gros passages le sont également, et cela peut lasser. 
Enfin, on peut dire qu'il y a plusieurs intrigues qui s'entremêlent, comme celle de la différence des couples (Anna/Alexandrovitch/Vronskï - Lévine/Kitty - Stépan/Dolly) et qui illustre parfaitement la célèbre citation de l'auteur "Il y a autant de façon d'aimer qu'il y a de coeurs", mais aussi comme celle de la vision de la société face aux convenances de la Haute.
Au niveau des personnages, Anna et Vronskï sont parfois durs à cerner. Ils sont passionnels, emportés par leurs sentiments contradictoires, pleins de doutes, compliqués. Leur passion, leur amour les ronge et les détruits, tout simplement. On sent qu'Anna est une femme exceptionnelle, mais se laissant trop vite emporter, elle perd tout et on oscille entre la compassion et les reproches envers son attitude. On se met finalement à sa place quand la société lui tourne le dos. Alexis Alexandrovicth est un homme que l'on voit du point de vue d'Anna, donc forcément mal bien qu'il inspire parfois la pitié. J'ai beaucoup aimé le couple de Lévine et Kitty, qui reste simple et vrai
Voilà, je pense avoir tout dit, mais il est dur de définir une telle oeuvre. Je ne regrette pas du tout cette lecture !
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 "Je t'aime, et t'ai toujours aimé; quand on aime ainsi une personne, on l'aime telle qu'elle est et non telle qu'on la voudrait."



♥♥♥♥


As-tu lu ce livre ? Qu'en as-tu pensé ? Quelle note lui mettrais-tu ?
Si tu ne l'a pas lu, cela t'en donne-t-il envie ?



2 commentaires:

  1. Je suis en train de le lire! ;) C'est vrai qu'il est long mais l'écriture est juste magnifique!!! :D

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